Selon une enquête menée par l’application Greenly, l’empreinte carbone des Français a baissé de 62% depuis la mise en place du confinement, notamment dans le secteur des transports.

L'empreinte carbone liée à l'utilisation des transports par les Français a fortement chuté (-62%) depuis le 16 mars, soit la veille de la mise en vigueur du confinement.

Depuis qu’une partie du monde s’est recluse pour lutter contre l’épidémie de Covid-19, les changements sur l’environnement sont déjà perceptibles : l’eau de Venise a retrouvé sa clarté et ses poissons, les oiseaux sont revenus dans les campagnes françaises et les émissions de dioxyde de carbone ont fortement diminué dans l’ensemble de l’Europe, selon des données de l’Agence spatiale européenne.Pour évaluer les impacts du confinement sur le comportement de consommation des Français et leur empreinte carbone, l’application Greenly a réalisé une enquête auprès de 500 utilisateurs âgés de 18 à 75 ans. Les données ont été obtenues à partir de relevés bancaires des clients et évaluées selon plusieurs critères, dont les transports et l’alimentation. Selon l’étude, l’empreinte carbone liée à l’utilisation des transports par les Français a fortement chuté (-62%) depuis le 16 mars, soit la veille de la mise en vigueur du confinement. L’impact carbone de l’essence, qui représente habituellement 10% des émissions des Français, a baissé de plus de 83% par rapport à la moyenne hebdomadaire de ce début d’année 2020, tandis que les pleins réalisés en station sont deux fois moins fréquents depuis le 16 mars.Une augmentation de 2,5% avec les achats en ligneLe voyage en avion, qui en temps normal constitue 4% de l’empreinte carbone des Français, a chuté de 94%, avec une division par cinq du nombre d’achats de vols… Cette baisse vient toutefois compenser une hausse deux fois plus importante d’achats de billet d’avion (comparé aux autres semaines de 2020) au cours des quinze jours qui ont précédé le confinement. Côté alimentation, la diminution de l’empreinte carbone se révèle, sans surprise, moins spectaculaire. Si les chiffres de l’enquête indiquent une baisse massive de l’empreinte liée à la restauration (-94%), celle générée par les emplettes effectuées en supermarché ne dépasse pas les 10%. Propices en période de confinement, les achats en ligne sont en revanche associés à une augmentation de l’empreinte carbone de 2,5%.Au vu de ces mouvances dans une période si particulière, une grande question subsiste : la crise que nous traversons actuellement va-t-elle nous inciter à reconsidérer nos modes de consommation ? “Nous ne pouvons en aucun cas nous réjouir d’une baisse des émissions des gaz à effet de serre dans des circonstances aussi dramatiques. Mais cette crise sanitaire est l’occasion de réfléchir à l’après, et aux moyens de construire un monde plus éco-responsable qui ne nous prive pas de notre liberté“, commente dans un communiqué Alexis Normand, co-fondateur de Greenly.Click Here: Cheap QLD Maroons Jersey