“Non tu n’as pas changé, tu es toujours le mêmequ’il y a des années“… Les paroles de cettechanson sont loin de refléter la réalité. Car,outre les changements physiques, deux études viennent demontrer que nos sentiments et nos émotions se modifienténormément en fonction de notre âge. Lespremiers travaux montrent qu’un aspect essentiel de notrepersonnalité passe par des hauts et des bas au cours de lavie : l’estime de soi. Des scientifiques américainsont en effet passé au crible 350 000 questionnaires. Et ilsont pu voir que ce sentiment fluctuait de la mêmemanière chez les gens, en fonction de l’âge.Ainsi, à la fin de l’enfance, l’estime de soiest très élevée. Puis elle chutedramatiquement à l’adolescence. Ensuite, ce sentimentcroit régulièrement durant la vie d’adulte. Cen’est que chez les seniors qu’une chute est ànouveau observée, plus importante d’ailleurs que cellede l’adolescence. Cette dernière est sûrementliée aux problèmes de santé et auxdégradations des conditions de vie. Les scientifiques ontégalement observé les différences selon lesgenres. Ils ont ainsi remarqué que la baisse d’estimede soi était souvent dramatique chez les adolescentes. Demanière générale, les femmes étaientmoins sûres d’elles que les hommes.
La seconde étude portant sur les changements liésà l’âge s’est intéressée auxémotions. C’est en étudiant un groupe de 30personnes, de 18 à 85 ans, que les scientifiques ontétudié l’expression de divers sentiments. Ilsleur ont montré différentes photos et ontévalué leur réponse émotionnelle,à la fois par des questionnaires et par la mesure de diversparamètres physiologiques. Et de manière surprenante,les seniors étaient plus émotifs que les jeunes. Maisils se contrôlaient beaucoup mieux. C’est le paradoxequ’ont noté les scientifiques : les 18-35 ans semblentplus émotifs, alors qu’en réalité ilsextériorisent plus. Par contre, les seniors “masquent“ alorsqu’ils sont plus touchés par ce qui les entoure. Ceparamètre pourrait expliquer une moins bonnedétection des problèmes de dépression parexemple.
Sources : Psychol Aging. Septembre 2002; vol.17 :p. 423-34. 32e Congrès de la sociétéaméricaine pour les neurosciences (Society forNeuroscience).Click Here: cheap Cowboys jersey