Vous ne le savez certainement pas, mais des bénévoles non diplômés, exercent des fonctions d’aides opératoires ou d’aides instrumentalistes dans certains blocs opératoires, ou encore dans des cabinets d’endoscopie dans certaines cliniques privées.
Bien souvent, les chirurgiens s’entourent ainsi de leurs épouses ou de leurs secrétaires, sans que celles-ci n’aient reçu de formation spécifique pour exercer de tels soins. Les autorités de santé ont souhaité régulariser la situation de ces 300 à 400 bénévoles en organisant des épreuves de vérification des connaissances. Les recalés seront interdits de bloc, les autres pourront continuer.
Mais cette régularisation soulève un tollé de la part de l’association des enseignants et des écoles d’infirmiers de bloc opératoire (AEEIBO) et de l’Union nationale des associations d’infirmiers de bloc opératoire diplômés d’Etat (Unaibode). Regrettant le manque de formation de ces personnels en matière de lutte contre les infections nosocomiales notamment, ces associations estiment qu’en aménageant les textes, le gouvernement cautionne une situation dangereuse pour les patients, afin d’éviter toutes poursuites pénales à l’encontre des cliniques et chirurgiens pour exercice illégal de la profession d’infirmier, ou pour mise en danger d’autrui. Considérant par ailleurs que leur profession est bafouée, ces associations devraient déposer un référé en annulation auprès du conseil d’Etat.
De son côté, le syndicat des médecins libéraux « s’étonne du paradoxe de cette polémique. Loin de mettre en cause la sécurité et la qualité des soins comme l’affirment certaines associations, ce processus vise au contraire à les renforcer en vérifiant les compétences ». Source : Communiqué du ministère de la santé, de l’Unaibode et du SML – fin août 2005Click Here: Cheap QLD Maroons Jersey