50 % des patients traités pour une hépatite C chronique ne guérissent pas. Suite à ce triste constat, l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) vient d’autoriser l’extension de la bithérapie en cas d’échec à un précédent traitement.
“C’est une deuxième chance que l’on accorde enfin aux patients en échec thérapeutique“, s’enthousiasme le Professeur Thierry Poynard du service d’Hépato-Gastroentérologie de l’Hôpital de la Pitié-Salpêtrière (Paris). Alors que 400 000 personnes seraient atteintes de l’hépatite C en France, cette nouvelle voie thérapeutique offre de nouveaux espoirs à la moitié d’entre eux qui ne répondent pas à un premier traitement.
Cette extension de traitement s’appuie sur une étude démontrant que 23 % des patients en échec thérapeutique guérissent après un second traitement combinant un interféron pégylé (alpha-2b) à de la ribavirine. Malgré ces résultats encourageants, Michel Bonjour, président de l’antenne Franche Comté de l’association SOS Hépatites, rappelle que “le meilleur traitement, reste l’éducation et la prévention“. Source : Conférence de presse Schering-Plough du 10 mars 2008Click Here: Cardiff Blues Store
