Les fibromes utérins sont des tumeurs bénignes qui le plus souvent ne provoquent pas de symptômes. Lorsqu’ils saignent, plusieurs options thérapeutiques existent mais elles sont pour la plupart non dénuées de risques ou ont des résultats mal codifiés. Pour la revue Prescrire, le choix du traitement doit donc être fait en accord avec la patiente.

La chirurgie est à réserver en cas d’échec d’autres traitements ou en cas de gêne importante.

Lorsqu’un

fibrome utérin provoque des symptômes, il s’agit le plus souvent de règles abondantes et prolongées qui disparaissent à la

ménopause. On parle alors de fibrome ou fibromyome hémorragique.Différentes options thérapeutiques…Dans beaucoup de cas, lorsqu’un fibromyome utérin saigne, une

anémie peut survenir et justifie un traitement  par une supplémentation en

fer. Si les saignements sont peu importants et bien tolérées par la patiente, cela peut suffire, avec une surveillance régulière.Mais lorsqu’un traitement pour diminuer les pertes de sang s’impose, diverses options thérapeutiques sont possibles. La revue Prescrire fait le point sur ces traitements et leur balance bénéfices-risques.A discuter avec la patienteParce que chaque cas est différent et que la balance bénéfices-risques de chaque traitement varie, ce dernier doit toujours être choisi en accord avec la patiente, en fonction de l’importance des symptômes, de la taille et du nombre des fibromyomes, de l’âge de la patiente, du

désir d’enfant ou de conserver son utérus… Les auteurs de cet article proposent donc les choix suivants :- Un dispositif intra-utérin au

lévonorgestrel est le traitement de premier choix pour les femmes désirant une contraception. Ce traitement permet également d’attendre l’arrivée de la ménopause ou de différer une chirurgie, avec “des effets indésirables acceptables“.- En cas de désir de contraception, une autre option est un traitement par un progestatif comme la

noréthistérone mais dans la mesure où la balance bénéfices-risques et incertaine (risque de

thrombose, de

cancer du sein), son utilisation doit être limitée à plusieurs mois. En 2014, d’autres médicaments ont été mis sur le marché mais selon Prescrire, les résultats ne sont pas probants.- La chirurgie expose à des complications parfois graves et de ce fait, est à réserver en cas d’échec d’autres traitements ou de gêne importante. Parmi les options chirurgicales, l’

hystérectomie (ablation de l’utérus) est le traitement de premier choix pour les femmes qui ne souhaitent pas conserver leur utérus. Elle est à réaliser de préférence par voie vaginale. La

myomectomie (extirpation des fibromyomes) peut être proposée à des femmes qui désirent conserver leur utérus ou ayant un désir d’enfant mais les récidives sont relativement fréquentes.- L’embolisation des artères utérines est une alternative à la chirurgie qui peut être proposée aux patientes qui souhaitent conserver leur utérus mais qui n’ont pas de désir de grossesse. Cette technique de radiologie interventionnelle expose à moins de risques que la chirurgie mais les récidives sont possibles.Enfin, Prescrire insiste sur le fait d’un choix du traitement en fonction des objectifs poursuivis.Dr Jesus CardenasSource : Revue Prescrire, No 364, février 2014.Click Here: Fjallraven Kanken Art Spring Landscape Backpacks