Le fenouil, un légume à la saveur anisée, est connu pour ses vertus pour la santé, en particulier pour la digestion et les symptômes prémenstruels.Une nouvelle étude confirme qu’il serait également efficace dans la prise en charge des symptômes post-ménopause comme les bouffées de chaleur, l’insomnie, la sécheresse vaginale et l’anxiété, en plus d’être dénué d’effets secondaires graves.

Selon une étude iranienne, le fenouil permettrait de réduire les troubles liés à la ménopause sans effets secondaires.

Les effets indésirables les plus courants de la ménopause sont les bouffées de chaleur, la sécheresse vaginale, les problèmes de sommeil, les inconvénients articulaires et musculaires, l’épuisement, l’irritabilité, l’anxiété et la dépression. Face à ces troubles, l’utilisation de compléments alimentaires ou de solutions alternatives a augmenté ces dernières années, suite à la mise à jour des effets secondaires potentiels des traitements hormonaux substitutifs. Le fenouil contient des phytoestrogènes, qui sont des produits ayant des propriétés proches des œstrogène, et qui ont été utilisés pour traiter efficacement ces troubles du climatère.L’étude a été réalisée à Téhéran, en Iran, où l’âge moyen de la ménopause est plus jeune qu’aux États-Unis (48,2 ans contre 51 ans). Dans une petite étude portant sur 79 femmes iraniennes de 45 à 60 ans, des gélules contenant 100 mg de fenouil ont été administrées deux fois par jour pendant 8 semaines. Comparé à un groupe recevant un placebo (comprimé sans substance active), les femmes traitées ont connu des améliorations à 4, 8 et 10 semaines, avec une différence statistique significative. Selon lles auteurs, le fenouil s’avère être un traitement efficace et sûr pour réduire les symptômes de la ménopause sans effets secondaires graves.”Cette petite étude pilote a révélé que, sur la base d’une échelle de notation de ménopause, la consommation deux fois par jour de fenouil en tant que phytoestrogène améliorait les symptômes de la ménopause par rapport à un effet minimal inhabituel du placebo. Une étude plus longue portant sur un plus grand nombre de femmes reste cependant nécessaire pour déterminer ses avantages à long terme et son profil d’effets secondaires” a conclu le Dr JoAnn Pinkerton, directeur exécutif de la North American Menopause Society (NAMS).