Au cœur de l’été, le gouvernement populiste italien est tombé après 14 mois d’une alliance tumultueuse. Dernier acte, mardi 20 août au Sénat italien. Le président du Conseil, Giuseppe Conte, a lancé sévèrement : “Cher ministre de l’Intérieur, cher Matteo, tu as demandé pendant cette crise les pleins pouvoirs et appelé tes partisans à descendre ans les rues pour te soutenir. Cette attitude me préoccupe beaucoup. Permettez-moi de vous dire à tous que Matteo Salvini n’a manifesté et joué que ses intérêts personnels dans cette crise”.Trou de 23 milliardsL’intéressé reste impassible et appelle ensuite à de nouvelles élections : “Personne n’est plus légitime que le peuple italien pour juger qui a bien et qui a mal travaillé”. L’ancien Premier ministre Matteo Renzi est prêt à s’allier au Mouvement 5 étoiles contre la Ligue pour “la sécurité” de l’Italie. Toute l’après-midi, pro et anti-Salvini se sont affrontés à coup de banderoles et de slogans à Rome. Cette crise intervient alors qu’il y a un trou de 23 milliards d’euros dans les caisses de l’État. Ce soir, l’Italie ne sait pas si elle aura un gouvernement pour voter son prochain budget.Le JT

  • Grand Soir 3 du mardi 20 août 2019 L’intégrale

Les autres sujets du JT

  • 1

    Italie : les migrants de l'”Open Arms” débarquent à Lampedusa

  • 2

    Italie : la partie est bien engagée, mais pas gagnée pour Salvini

  • 3

    G7 : les préparatifs s’accélèrent à Biarritz

  • 4

    PMA, retraite, urgences… Rentrée compliquée pour l’exécutif

  • 5

    Pédophilie : un chirurgien suspecté de sévices sexuels

  • 6

    Eurozapping : une autoroute chinoise en Serbie ; l’espoir revient aux Canaries

  • 7

    L’Isère en pointe sur l’hydrogène

  • 8

    Indonésie : les déchets, une mine d’or pour les villageois