Une succession de tentes en plastique sur une terre ocre hostile et désertique. Un an après le séisme, dans cette région rurale du Haut Atlas marocain. C’est dans l’un des villages que vit Saïda, une petite fille de 10 ans aujourd’hui et qui avait fait l’objet d’un reportage l’an dernier. À ce moment-là, son village avait été détruit par la catastrophe. 48 personnes étaient mortes soit un tiers des habitants. Ceux qui ont survécu vivent toujours en face réfugiés dans les tentes.
Une vie toujours précaire
Saïda vit avec sa mère Yamina. Dans ce qui fait office de chambre, l’air est suffocant, il fait plus de 40 degrés. “Dans la journée il fait vraiment chaud, ici sous la tente c’est terrible”. L’eau de source est accessible et un abri sommaire aménagé au gré du temps. Aujourd’hui, en raison de la chaleur importante, le plastique des tentes se délite peu à peu. Les agriculteurs aux alentours n’ont plus rien, leur seul revenu est de 2500 dirhams versés par l’État marocain soit 230 euros mensuels, un versement qui arrive à son terme le mois prochain. Malgré tout, l’espoir d’un avenir meilleur après cette autant de vie bouleversée cette nuit du 8 septembre 2023.
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