En Chine, c’est un nouveau coup porté contre les militants des droits humains et en particulier ceux qui défendent les droits des femmes. Un tribunal de Canton a condamné vendredi 14 juin à cinq ans de prison la journaliste et féministe Huang Xueqin, qui avait tenté en 2018 de lancer le mouvement #MeToo en Chine. Elle était jugée pour incitation à la subversion de l’État, une lourde peine qui vient illustrer la répression que le pouvoir chinois continue d’exercer sur la société civile.
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