Quelque 175 pays sont réunis à Paris, au siège de l’Unesco, jusqu’au vendredi 2 juin, pour la deuxième des cinq sessions de négociations destinées à élaborer d’ici fin 2024 un traité juridiquement contraignant. L’enjeu est de taille : la production annuelle de plastique a plus que doublé en 20 ans pour atteindre 460 millions de tonnes. Elle pourrait tripler d’ici à 2060 si rien n’est fait.
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Cette deuxième session de discussion n’a pas débouché sur un texte ou sur le calibrage d’une ambition, mais elle a permis de délimiter les lignes de fracture, et de commencer la clarification des positions sur ce que chacun est prêt à accepter.
Les pays réfractaires contre les pays ambitieux
Ce qu’on a vu à Paris, c’est la constitution d’un bloc des pays réfractaires. De façon schématique, on y retrouve le bloc des producteurs de pétrole et donc de plastique, et parmi eux l’Arabie Saoudite, la Chine, l’Inde, la Russie, et même le Brésil qui a par la suite assoupli sa position. Ils ont bloqué les discutions pendant deux jours. L’assemblée plénière s’est ensablée sur un point du règlement intérieur. Deux jours marqués par “beaucoup de pinaillage“, pour reprendre les mots du ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu.