Les rivalités entre Valéry Giscard d’Estaing et Jacques Chirac étaient connues de tous… D’ailleurs, une petite vacherie aurait été lâchée lors des obsèques du mari de Bernadette Chirac par l’ancien président.
Valéry Giscard d’Estaing est décédé ce mercredi 2 décembre, dans sa propriété d’Authon, un petit village de Loir-et-Cher, entouré de sa famille. L’ancien président de la République s’est éteint des suites de la Covid-19, à l’âge de 94 ans. L’homme politique, qui avait décroché le record du plus jeune président en 1974, alors qu’il n’avait que 48 ans – à présent détenu par Emmanuel Macron –, a toujours eu un grand rival au cours de sa vie. Ses tensions avec Jacques Chirac étaient connues de tous et les opposants politiques ne se sont, semble-t-il, jamais appréciés. D’ailleurs, lors des obsèques de Jacques Chirac, qui se sont déroulées en septembre 2019, Valéry Giscard d’Estaing aurait rétorqué une petit vacherie, qui ne serait pas passée inaperçue.
Ce jeudi 3 décembre, dans la Matinale de CNews, Jérôme Begle, directeur adjoint de la rédaction du Point, est revenu sur une anecdote qui prouve la grande rivalité des deux hommes. Il a expliqué : “On prête au président Giscard d’Estaing cette phrase, méchante mais drôle, au moment des obsèques de Jacques Chirac, d’il y a un an. Comme souvent, le cercueil est arrivé avec un petit peu de retard et il aurait dit ‘Il a toujours eu du retard !’” Il a ajouté : “Il faut prendre ça comme des traits d’esprit et de toute façon, les rivalités politiques, c’est ce qui a construit un pays, c’est ce qui construit une société, donc il faut le voir avec un peu de recul.”
Un dernier tacle
Ce samedi 5 décembre, les obsèques de Valéry Giscard d’Estaing ont eu lieu dans la plus stricte intimité familiale, à Authon. L’ancien président de la République a été inhumé, au côté de sa fille Jacinte disparue en 2018. Seule une quarantaine de personnes ont assisté à la cérémonie afin de respecter le souhait de l’homme politique, celui de partir en toute discrétion. La pandémie de coronavirus a également limité le nombre de personnes présentes. Lors de son allocution télévisée, réalisée ce jeudi 3 décembre, Emmanuel Macron a tenu à rendre hommage à son prédécesseur et a décrété une journée de deuil national, à savoir le 9 décembre.
Article écrit avec la collaboration de 6Medias
Crédits photos : Capture écran CNews
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