Si son rôle de président de la République requiert une protection assidue, Emmanuel Macron fait fi du danger. Une nature de trompe-la-mort qui inquiète ses gardes du corps comme l’indique L’Express ce jeudi 22 avril.

Il donne du fil à retordre à ses agents de sécurité. Véritable casse-cou, comme l’a récemment résumé l’un de ses confidents, Emmanuel Macron inquiète ses gardes du corps. Un côté “trompe-la-mort” qui “se traduirait notamment par une relation distanciée” avec ces derniers, comme le relate le magazine L’Express, ce jeudi 22 avril. Se souciant peu du trépas, le locataire du 55 rue du Faubourg Saint-Honoré “s’échappe, contourne, relativise le danger”, alors qu’il serait le chef de l’État “le plus menacé depuis le général de Gaulle.” Statut de cible prouvé par l’affluence de lettres menaçantes au palais présidentiel, mais aussi par ces tentatives d’assassinat dont il fait parfois l’objet.

Emmanuel Macron est cependant le seul que l’inquiétude épargne. Son épouse, Brigitte Macron, craint tout autant pour sa sécurité, elle qui connaît bien son approche décomplexée du danger et de la mort. “Ça effraie beaucoup Brigitte”, a fait savoir un proche dans les colonnes du Point. “On dit qu’elle est très inquiète de la haine exprimée contre son mari”, soulignait même le magazine Closer au mois de décembre 2019. Frayeur dont la Première dame a également fait part à Carla Bruni-Sarkozy, avec qui elle a pris quelques distances, au cours d’un déjeuner. L’épouse de Nicolas Sarkozy lui a alors conseillé de “prendre du recul.” Facile à dire…

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Le président de la République n’est néanmoins pas insensible à la souffrance d’autrui. Grand affectif habitué à cadenasser ses émotions, il a tout de même vécu la douleur du deuil à la suite des décès de Henry Hermand, de son mentor Michel Rocard ou encore de Corinne Erhel. La mort de sa grand-mère, Germaine Noguès, qui a rendu son dernier souffle dans ses bras en 2013, aura été la plus marquante.

Les souffrances nationales l’ont aussi marqué au fer rouge. Les tragiques assassinats du lieutenant-colonel Arnaud Beltrame, des premiers maîtres Cédric de Pierrepont et Alain Bertoncello ou encore de l’enseignant Samuel Paty éveillent un sentiment obsessionnel chez l’intéressé. “Il est obsédé par l’idée de donner un sens à ces morts, raconte un informateur à L’Express. Une façon pour lui de s’assurer qu’“ils ne soient pas morts pour rien.”

Crédits photos : Romain Gaillard/Pool/Bestimage