Le 24 mars dernier, deux jours après l’attentat du Crocus, Damir*, un magasinier originaire du Tadjikistan se rend dans un centre commercial, près de chez lui. Sur le chemin, il aperçoit de nombreux policiers. Deux d’entre eux se dirigent vers lui. Ils lui signifient qu’il doit les suivre au poste de police. “Là, il y avait déjà plus cent hommes originaires du Tadjikistan et d’Ouzbékistan, raconte-t-il d’une voix lasse. J’ai été détenu pendant deux jours. Ensuite, ils m’ont envoyé au tribunal où on m’a expliqué qu’on ne me retrouvait dans les bases de données. Ils m’ont donné dix jours pour quitter le pays. Mais en fait, j’avais des papiers en règle et un permis de travail payé jusqu’au 28 mai.”

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