Pour conjurer le mauvais sort, des autochtones de la tribu houorani, l’un des peuples de l’Amazonie équatorienne, chantent. Leur premier contact avec le monde extérieur remonte à 70 ans à peine. Ils vivent sur les rives de la rivière Tiputini, entourés par la jungle. Un environnement hostile, sauf pour cette communauté dont l’existence dépend de la nature. Mais pour combien de temps encore ? Aujourd’hui, ils interpellent les autorités. “En tant que responsable, l’État équatorien devrait s’occuper du peuple, mais il a toujours esquivé ses responsabilités”, a expliqué la représentante de la tribu. 

Les paysages modifiés de façon irrémédiable

Pour mieux comprendre les dangers qui les menacent, il suffit de parcourir quelques kilomètres depuis leur village. En pleine forêt, une nappe dense et huileuse couvre une partie de leur territoire de chasse. Du pétrole a été extrait dans la zone. Une petite exploitation, à première vue abandonnée, les Houaorani en découvrent de plus en plus. Pourtant, ils habitent dans une zone censée être protégée, leur territoire s’étend sur près d’un million d’hectares. Ces dernières années, l’extraction de pétrole, ressource qui appartient à l’État, a rapporté des milliards de dollars et cela a profondément modifié les paysages, de façon irrémédiable. La forêt amazonienne équatorienne est, elle aussi, en sursis. Les incendies liés au réchauffement climatique sont de plus en plus présents alors que la déforestation se poursuit.

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