Une nouvelle ère s’ouvre peut-être en Iran. La victoire du candidat réformateur Massoud Pezeshkian a été annoncée dans la matinée du samedi 6 juillet. Il a remporté 16 millions de voix, contre 13 pour l’ultraconservateur Saïd Jalili. Les élections avaient été organisées à la hâte, suite au décès du décès du président Ebrahim Raïssi dans un accident d’hélicoptere, le 19 mai dernier. 

Les Iraniens, qui subissent depuis des années le poids des sanctions internationales et une absence de liberté, sont partagés sur la victoire. “Je suis très heureux, (…) il est plus approprié”, confie un homme. “Ça n’a pas d’importance pour moi, la situation ne fera qu’empirer”, déplore un autre. Ce n’est pas la première fois depuis le début de la République islamique que les Iraniens élisent un président réformateur. C’était le cas d’Hassan Rohani en 2013, qui avait suscité de nombreux espoirs, avant la déception. 

Un Iran plus tolérant 

Massoud Pezeshkian, chirurgien de profession, qui élevait seul ses trois enfants, a plaidé dans la campagne pour un Iran plus tolérant le plan social et davantage ouvert à l’Occident, en particulier pour obtenir la levée des sanctions. Il avait critiqué la répression des manifestations qui avaient suivi la mort de Mahsa Amini. En Iran, toutes les institutions restent toutefois sous l’autorité du guide suprême, Ali Khomeini. 

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