Si le ciel sera gris sur la plupart des régions de France samedi 23 décembre, excepté sur les régions méditerranéennes, les températures, elles, seront élevées partout. Elles seront “douces pour la saison et stables durant le week-end”, note Météo-France. Dans le détail, les minimales iront de 3 à 8 degrés du Grand-Est au Massif central et aux Alpes, de 5 à 11 degrés ailleurs, localement 12 ou 13 sur le littoral méditerranéen. L’après-midi, il fera 7 à 12 degrés du Grand-Est à la région Auvergne Rhône-Alpes, 10 à 15 degrés ailleurs, jusqu’à 16 à 19 degrés près de la Méditerranée.
La veille déjà, des “températures élevées” étaient relevées pendant la nuit, souligne Gaétan Heymes, prévisionniste à Météo-France, sur X. Dans les Hautes-Alpes, “à Ristolas, vallée souvent très froide, pas moins de 5,3°C. En 19 ans de mesure, le record de température minimale élevée en hiver météo (décembre, janvier, février) est de 4,9°C le 21 janvier 2005”, écrivait-il.
Il fait plus chaud de 4,3°C par rapport au passé
Cette douceur hivernale s’inscrit dans un contexte de réchauffement des températures en France, causé par le changement climatique. Ainsi dans l’Hexagone et en Corse, samedi, il fait 9,8°C en moyenne, soit 4,3°C de plus que par le passé, quand l’influence de l’homme sur le climat ne se faisait pas encore ressentir en France. A Strasbourg, cet écart avec les températures moyennes de la période 1971-2000 s’élève à 7°C, comme le montre le tableau de bord quotidien de franceinfo.
Depuis le XIXe siècle, la température moyenne de la Terre s’est réchauffée de 1,1°C . Les scientifiques ont établi avec certitude que cette hausse est due aux activités humaines, consommatrices d’énergies fossiles (charbon, pétrole et gaz). Ce réchauffement, inédit par sa rapidité, menace l’avenir de nos sociétés et la biodiversité. Mais des solutions – énergies renouvelables, sobriété, diminution de la consommation de viande – existent. Découvrez nos réponses à vos questions sur la crise climatique.