Le bruit des hélicoptères domine la vallée : du lever au coucher du soleil, ils arrosent le mont Parnitha, dévoré par les flammes depuis quatre jours, aux portes d’Athènes. Ils sont le seul espoir de sauver ce dernier poumon vert des Athéniens. Plusieurs centaines de pompiers essaient d’éteindre l’incendie, sans succès pour l’instant.
Giannis, chasseur, seconde les pompiers, il leur montre les chemins à prendre, leur indique les points d’eau, il regarde la montagne se consumer. “La prévention est toujours négligée, enrage Giannis. Il faudrait que jusqu’à hauteur de trois mètres les sous-bois soient dégagés et que le feu puisse passer en dessous. Cela fait au moins cinq ans que la biomasse du mont Parnitha n’a pas été élaguée.”
Les gens viennent soutenir les pompiers comme ils peuvent, avec de l’eau, du café, des sandwichs, Stamatis, éleveur, n’en a plus la force : “J’ai une bergerie et regardez sur mon pick-up ce qu’il en reste, j’emmène les restes de la ferraille à la casse. Il me reste quatre bêtes qui ont survécu. Les chiens que j’ai pu libérer se sont sauvés, le cheval pareil, je l’ai récupéré aujourd’hui.”
“De la bergerie, tout ce qui reste, c’est la maison qu’il y avait dessus. Mon fils était sur place, il a réussi à faire venir une lance d’incendies et les pompiers ont pu sauver au moins la maison…”
Stamatis
à franceinfo
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