Sur la côte basque, ce n’est qu’une question de temps, quelques années tout au plus, avant qu’un ultime éboulement n’emporte la maison de ce riverain. “Quand on vient ici, qu’on investit ici, c’est pour avoir la vue. Le prix on va le payer tôt ou tard, je pense”, déclare Henri Irastorza, habitant de Bidart (Pyrénées-Atlantiques). Les chanceux propriétaires d’aujourd’hui seront les perdants de demain. Ici, le trait de côte recule d’un mètre chaque année, et la mairie ne peut rien y faire.
20% des côtes françaises sont très menacées
Elle concentre ses efforts près du centre-ville, là où le processus peut encore être ralenti. “On n’a pas d’autre solution que de protéger, avec des plantations, d’une végétation endémique, pour essayer de coloniser à nouveau la falaise et lui permettre de mieux vivre les agressions du temps et de l’eau”, explique Emmanuel Alzuri, maire (DVD) de Bidart. Le son effrayant des éboulements devient une habitude. À Etretat (Seine-Maritime) l’année dernière, à Fécamp (Seine-Maritime) il y a deux mois. En Gironde, pas de falaise, mais un trait de côte qui recule si vite, qu’un immeuble a dû être détruit en début d’année. 20% des côtes françaises sont très menacées. D’ici la fin du siècle, 50 000 logements pourraient être concernés.
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