À deux jours d’un scrutin décisif pour Recep Tayyip Erdoğan en Turquie, dimanche 14 mai, la réélection ou la défaite du président turc est également un enjeu sur la scène internationale. “Erdogan médiateur incontournable. En Ukraine, il vend des drones à Kiev et parle en même temps à Vladimir Poutine. C’est lui qui a négocié l’accord sur les céréales”, explique la journaliste Agnès Vahramian, en direct d’Istanbul.
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Se rapprocher de l’Europe ou renforcer son autorité ?
Bien qu’il soit indispensable, il n’est pas toujours à 100% fiable comme allié. La Turquie est membre de l’OTAN et a bloqué l’entrée de la Finlande dans l’Alliance. “C’est celui qui a fait chanter l’Europe en menaçant de déverser sur elle les trois millions de réfugiés syriens qui sont sur son territoire”, relate la journaliste. Si l’opposition l’emporte, elle promet plus de clarté avec l’OTAN, plus de distance avec Moscou et de relancer les discussions avec l’Europe pour l’intégration à l’UE. “Si Erdogan reste, les capitales occidentales craignent qu’il ne renforce encore son pouvoir autoritaire et qu’il n’éloigne plus la Turquie des démocraties”, conclut Agnès Vahramian.