Le nouveau bac de tri de déchets organiques commence à être distribué partout en France, comme dans un immeuble d’Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), près de Paris. C’est dans un récipient que vous serez obligé, l’an prochain, de mettre vos restes de nourriture. L’accueil est plutôt positif. “Je pense qu’il faut absolument réduire nos déchets”, estime une habitante. Aucun refus n’est essuyé ce matin-là pour installer cette nouvelle poubelle.
Les restes alimentaires représentent un tiers des poubelles
En revanche, beaucoup de questions : que doit-on jeter dans ce bio seau ? Des épluchures de fruits et de légumes, mais encore. À Marnes-la-Coquette (Hauts-de-Seine), cela fait trois ans déjà qu’on sépare les déchets alimentaires. 98% des habitants participent au projet. Un tri qui fait sens. Ces restes alimentaires représentent un tiers de nos poubelles traditionnelles. Ce tri ne coûte pas plus cher aux habitants pour le moment. La taxe d’enlèvement d’ordures ménagères n’a pas augmenté. Collectés deux fois par semaine, ces déchets doivent être conduits vers un centre de méthanisation.
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