Huit ans après le dieselgate de nouveaux soupçons pèsent à très grande échelle sur les constructeurs automobiles. En 2016, ce scandale avait conduit à la mise sur pied d’une commission qui a révélé dans un premier rapport un nombre important de dépassements. Ce qu’on découvre aujourd’hui, c’est l’échelle du dysfonctionnement.  D’après le conseil international sur le transport propre, une ONG environnementale, 19 millions de véhicules diesel en Europe ne respectent pas les normes en matière de pollution. Il s’agit d’une pollution notamment à l’oxyde d’azote. C’est un gaz toxique soupçonné de provoquer la mort prématurée de plus de 7 000 personnes en France chaque année. On le trouve essentiellement en ville. Il est rejeté par les pots d’échappement des véhicules.

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Pas moins de 200 modèles sont concernés. Ils ont été mis en circulation entre 2009 et 2019. Selon l’ONG, 40% des véhicules testés émettent à des niveaux qualifiés “d’extrêmes” alors que trois millions d’entre eux sont en circulation en France.