Michèle Rubirola a décidé de renoncer à ses fonctions de maire de Marseille. En septembre dernier, elle avait subi une intervention chirurgicale et s’était déjà mis en retrait quelques semaines, laissant les rênes de la gouvernance à Benoît Payan.

Après avoir été élue le 4 juillet dernier, Michèle Rubirola a décidé de renoncer à ses fonctions, comme elle l’a annoncé ce mardi 15 décembre, confirmant des révélations parues dans la presse la disant “épuisée par la politique marseillaise”. “J’ai mis toutes mes forces dans les batailles que nous menons de front”, a-t-elle confié, expliquant avoir subi fin septembre une intervention chirurgicale. “Mais être maire à Marseille, c’est donner 300 % de son temps, j’en donne 150. J’ai pris la décision de quitter mes fonctions de maire de Marseille et j’ai présenté ce matin ma décision au préfet.”

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A la fin de l’été, l’ancienne maire écologiste de Marseille a, en effet, été contrainte de s’absenter pour un problème de santé. Benoît Payan avait alors pris les rênes. “Les médecins l’ont prévenue qu’elle devait de nouveau impérativement se faire opérer d’ici trois mois, elle a mesuré ce que cela signifié pour la gouvernance”, a révélé un proche collaborateur dans les colonnes du Figaro. Ce retrait n’avait toutefois pas perturbé le binôme. “Michèle est dans l’horizontalité avec la religion du collectif quand Benoît est secret, dans l’autorité verticale. Elle crée le nombre et lui, il fabrique l’efficacité”, peut-on lire.

“Une situation calamiteuse”

La situation sanitaire et les difficultés de la ville après 25 ans de municipalité de droite ont également pesé sur sa décision. “Nous avons découvert l’état dans laquelle notre collectivité a été abandonnée, nous avons découvert une situation calamiteuse, détaille Michèle Rubirola. Depuis 1945, Marseille n’a jamais été aussi près de sombrer.” Le premier adjoint socialiste, Benoît Payan, âgé de 43 ans, et qui s’est porté candidat dès le mercredi 16 décembre, devrait prendre facilement la place de Michèle Rubirola. Une transition annoncée donc sans heurt. “On ne peut pas être sans arrêt la risée de la France, Marseille doit devenir une capitale”, a déclaré Samia Ghali.

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