Interrogée en juin dernier dans le cadre de l’enquête pour “viols” qui vise Luc Besson, Maïwenn a défendu son ex-conjoint tout en évoquant les dessous houleux de leur relation sentimentale.
Un drôle de soutien. Depuis mai 2018, Luc Besson est accusé de viol par l’actrice belgo-néerlandaise Sand Van Roy. Cette dernière avait porté plainte contre le réalisateur, et ce, après deux ans de “relation d’emprise professionnelle”. Après un premier classement sans suite de l’affaire en février 2019, la comédienne avait déposé une nouvelle plainte avec constitution de partie civile, ouvrant la voie vers l’ouverture d’une autre information judiciaire pour “viols”. Le 25 janvier dernier, l’affaire a connu un nouveau rebondissement avec le placement sous le statut de “témoin assisté” de Luc Besson. Si aujourd’hui de nombreuses voix s’élèvent contre le cinéaste (dans Médiapart, huit femmes l’ont accusé d’agression sexuelle), ce dernier a pu recevoir le soutien d’une de ses ex-épouses : Maïwenn.
Comme le raconte Paris Match, la réalisatrice de Polisse l’a défendu devant les enquêteurs en juin dernier. La cinéaste a notamment évoqué leur rencontre aux Césars 1991 (elle a 14 ans et lui 31), puis leur vie de couple. En 1992, la metteure en scène a alors 16 ans quand elle s’installe chez Luc Besson, avant d’accoucher quelques mois plus tard de leur fille, Shanna. Dans son interrogatoire, elle a décrit son le réalisateur comme un conjoint “obsédé par son travail”, “fuyant le terrain familial”. Elle a pour autant nié toute tentative d’intimidation ou de contrainte, même si elle a évoqué une dispute “exceptionnelle” où elle a “reçu des coups de sa part”.
“Il m’a dit que je n’avais pas le corps qui lui convenait”
Bien que le défendant, Maïwenn n’épargne pas son ex-époux. “Quand il m’a quittée, il m’a dit que je n’avais pas le corps qui lui convenait“, explique la réalisatrice, qui n’a pas hésité à détailler l’étendue des mesquineries après la rupture. Luc Besson ne l’aurait pas félicitée pour son prix du jury remporté au Festival de Cannes et aurait même arrêté de verser la pension alimentaire, sans prendre la peine de la prévenir. Allégations confrontées au silence : le réalisateur n’a pas réagi aux propos de son ex-femme. Reste que la réalisatrice, qui a notamment tenu des propos polémiques sur le féminisme, a été “surprise” des accusations de Sand Van Roy. “En fin de déposition, elle s’est émue du nombre de journalistes prompts à croire la version de Van Roy plutôt que celle du cinéaste“, dévoile ainsi Paris Match.
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Crédits photos : RINDOFF-BOWEN / BESTIMAGE