A l’occasion de la sortie du livre Impressions lignes claires (Ed JC Lattès), Edouard Philippe et Gilles Boyer étaient au micro de France Inter ce mercredi 7 avril. Commentant ce dernier ouvrage, Léa Salamé a taquiné l’ancien locataire de Matignon, qui a très vite répliqué.
Edouard Philippe, accompagné de son ami Gilles Boyer, font la tournée des médias pour évoquer leur dernier livre écrit à quatre mains, Impressions lignes claires, paru aux éditions JC Lattés. Dans cet ouvrage, l’ancien locataire de Matignon et son conseiller y racontent les coulisses du pouvoir. Invités à faire la promotion de ce livre au micro de Léa Salamé sur France Inter ce mercredi 7 avril, la journaliste s’est montrée taquine avec l’ancien bras droit d’Emmanuel Macron. “Vous avez perdu 6 kilos dans les jours qui ont précédé votre arrivée à Matignon” relate-t-elle, “vous écrivez ‘au matin du 15 mai, le maire du Havre avait perdu 6 kilos en 10 jours, avec cette manière très personnelle et je dois dire un poil baroque de parler de vous à la troisième personne.”
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Une réflexion que celui qui est redevenu maire du Havre a tenu à commenter dans la foulée. “Alors pardon Léa Salamé, d’abord je ne dis pas ça pour qu’on me plaigne, pas du tout. Je dis ça pour montrer l’angoisse qui peut vous saisir avant de passer à l’exercice de ces responsabilités” a-t-il tenu à souligner avant de revenir sur le style choisi. “Par ailleurs, nous écrivons à la première personne du pluriel, ça n’est évidemment pas un nous de majesté, nous le disons d’ailleurs, c’est un nous collectif. Nous avons fait le choix, et c’est un choix littéraire et assez particulier“ s’est-il défendu.
Loyal ou rival ?
Toutes les sorties et les déclarations d’Edouard Philippe sont scrutées à la loupe. En vue de la présidentielle de 2022, l’ancien Premier ministre choisira-t-il d’être loyal envers le chef de l’Etat ou décidera-t-il de faire cavalier seul ? Interrogé sur ses ambitions politiques, l’ex-locataire de Matignon est resté vague dans l’émission 20h30 le dimanche sur France 2 face à Laurent Delahousse. Celui qui peut se targuer d’être l’une des personnalités politiques les plus populaires en France est suivi de près. Si certains macronistes sont persuadés qu’Edouard Philippe ne jouera pas les traîtres, d’autres se montrent plus nerveux, inquiets de “ses ambiguités”. Et pour cause, sur les plateaux de télévision, l’ancien Premier ministre n’en finit plus de proclamer “sa très grande liberté de ton et de pensée”.
Crédits photos : Capture France Inter