En dévoilant son autobiographie Dites à mon père que je suis célèbre, Pierre Palmade se met à nu. L’artiste se livre aussi en interview, des entretiens qui coïncident avec le triste épisode dont il a été victime le 10 avril 2019 : sa garde à vue résultant d’une mauvaise rencontre, sous l’influence de l’alcool et de la drogue. Dans Le Monde, l’humoriste de 51 ans met de côtés les bons mots pour montrer l’autre facette de la vedette, celle d’un homme blessé. A commencer par sa douleur d’enfance : la mort de son père.

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Pour Le Monde, Pierre Palmade aborde la mort de son père, brutale, alors qu’il n’était qu’un enfant : “C’était un bon père qui avait de l’admiration et de l’amour pour ses enfants. Mon Dieu, que cela me manque ! Il était obstétricien, chef de clinique, c’était le docteur Palmade. J’étais fier, et je suis toujours fier de dire que mon père était médecin, et ma mère professeure. Une nuit, il a dû partir pour un accouchement et a eu un accident de voiture. J’avais 8 ans. Je n’ai pas compris ce non-retour.”

Comment surmonter le chagrin ? Sa mère a tout fait pour protéger ses enfants de cette peine immense. Elle a alors pris une décision radicale en ne les faisant pas assister à l’enterrement : “Elle trouvait trop violent que nous réalisions cette disparition. Donc elle a voulu conserver une sorte de déni, un flou. Très longtemps, j’ai trouvé formidable qu’elle ait voulu nous protéger de cette tristesse. Mais comment rester dans l’attente du retour de quelqu’un qui ne reviendra pas ? Je lui en veux un peu maintenant, car je sais que de ne pas faire le deuil a eu des incidences malheureuses sur nous. Il n’y a que depuis cinq ans que je ne l’attends plus, que j’ai réalisé sa mort. Mais je sais qu’il est en moi.

Retrouvez l’intégralité de l’interview de Pierre Palmade dans Le Monde du 27 avril 2019