Dans son numéro de janvier 2020, l’association a passé au crible 28 soupes en brique de la marque Knorr, Liebig ou encore Carrefour. Et dans la grande majorité des cas, leur composition nutritionnelle laisse à désirer…

Sommaire

  1. Maximum “un gramme de fibres par portion” pour la majorité des soupes
  2. Les soupes poireaux-pommes de terre, dépourvues de vitamines
  3. Épaississants, arômes et pesticides
  4. De moins en moins de sel

Parce qu’elles permettent de faire le plein de légumes,

les soupes sont nos alliées en hiver. Mais face à la corvée que peut représenter leur préparation, la tentation est grande de se tourner vers celles toutes prêtes. Sont-elles dotées des mêmes vertus nutritionnelles que les soupes maison ? Selon les résultats des analyses menées par l’association 60 Millions de consommateurs publiés dans leur numéro de janvier 2020, “rien n’est moins sûr”.Maximum “un gramme de fibres par portion” pour la majorité des soupesKnorr, Liebig, Cora, Carrefour, Maggi, Royco… Au total, 28 veloutés et moulinés de légumes variés ont été passés au crible. Premier constat : “inutile de compter sur les soupes industrielles pour atteindre les 30 g quotidiens de

fibres recommandés”. La plupart des soupes étudiées ne dépasseraient pas en effet “le gramme de fibres par portion”. Parmi les plus mauvais élèves, le velouté de potiron de Royco ou encore le mouliné de légumes variés Casino. “Seuls quelques moulinés de légumes affichent une teneur en fibres correcte, avec un maximum de 3,75 g par portion de 250 ml pour la référence Knorr mouliné de légumes variés”, note la journaliste Patricia Chairopoulos.Les soupes poireaux-pommes de terre, dépourvues de vitaminesCôté

vitamines, l’association conseille d’éviter les soupes poireaux-pommes de terre, les analyses n’ayant retrouvé “ni

bêtacarotène, ni

vitamine B6, ni

vitamine E”. Pour le bêtacarotène, indispensable à la santé visuelle, il conviendrait plutôt de privilégier les soupes de légumes variés ou de potiron non déshydratées, qui en “apportent des quantités non négligeables”. Parmi les meilleurs élèves : la soupe “comme à la maison” potiron pointe de muscade de Knorr, ou encore la soupe de légumes verts bio La Vie claire.Épaississants, arômes et pesticidesAu niveau de la formulation, “la proportion des légumes varie beaucoup, mais la majorité des produits contiennent des épaississants et des arômes”. Attention également à la présence de matières grasses type huile de tournesol, crème fraîche voire huile de palme notamment dans les deux soupes déshydratées Royco. Enfin, si la plupart des soupes ne contiennent pas de résidus de pesticides, “cinq pesticides différents ont été retrouvés sur l’ensemble du panel” : le velouté aux poireaux et aux pommes de terre Carrefour et le mouliné légumes variés de Casino contiendraient “deux résidus dont un

perturbateur endocrinien possible”.De moins en moins de selNiveau sel en revanche, les industriels ont fait des efforts. L’association explique que par rapport à de précédentes analyses menées en 2007, “cette fois-ci aucune référence n’atteint, ni a fortiori ne dépasse, les 2 g par portion”. Un point positif, quand on sait que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande de ne pas dépasser 5 g de sel par jour.

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