Une nouvelle étude européenne suggère qu’une carence en vitamine D pourrait avoir un autre effet négatif sur la santé, en augmentant le risque de maux de tête chroniques et de migraines chez l’homme.
Conduite par des chercheurs de l’université de l’Est de la Finlande, l’étude a consisté à suivre 2 601 hommes âgés de 42 à 60 ans enrôlés dans l’étude KIHD (Kuopio Ischaemic Heart Disease Risk Factor Study) sur les facteurs de risque de maladie coronarienne.Les chercheurs ont mesuré dans le sérum sanguin le taux de 25-hydroxy-vitamine D, ou 25(OH)D, la principale forme circulante de la
vitamine D dans l’organisme : 68 % des patients étudiés ont montré un taux inférieur à 50 nmol/l, considéré généralement comme le seuil de carence en vitamine D.Les scientifiques ont par ailleurs demandé aux hommes suivis de leur indiquer à quelle fréquence ils souffraient de
maux de tête. Les résultats de cette recherche ont été publiés dans la revue Scientific Reports.Des maux de tête plus fréquents en hiverAprès avoir divisé les participants en quatre groupes en fonction de leur taux de vitamine D, l’équipe a découvert que le groupe dont le taux était le plus bas avait un risque de maux de tête plus que doublé (116 % de plus) que le groupe au taux le plus haut.Les maux de tête chroniques étaient également plus fréquents chez les hommes examinés en dehors de la période estivale (de juin à septembre), à la période de l’année où le taux moyen de vitamine D peut diminuer en raison du manque de rayons UVB provenant du soleil.Mais aussi d’autres problèmes de santéCette nouvelle étude vient s’ajouter au faisceau de preuves grandissant selon lequel une carence en vitamine D peut avoir un impact négatif sur la santé et augmenter le risque de plusieurs maladies chroniques. Des recherches récentes ont notamment montré une association entre une carence en vitamine D et des maladies ou conditions telles que le déclin cognitif, la
sclérose en plaques, le
syndrome de l’intestin irritable et le cancer de la vessie, tandis qu’un manque de vitamine D chez la
femme enceinte expose son futur enfant à un risque plus élevé d’
autisme, de
trouble du déficit de l’attention et d’
asthme.Assurer un apport, surtout en hiverLes résultats de l’étude suggèrent désormais qu’en Finlande et dans les autres pays éloignés de l’équateur, un soin tout particulier devrait être apporté en dehors de l’été afin de s’assurer de consommer des aliments contenant de la vitamine D (poisson gras, foie de bœuf ou de veau, œufs, huile de foie de morue) ou des suppléments vitaminiques.Click Here: brisbane lions guernsey 2019