La santé sexuelle est un terme relativement récent qui englobe la sexualité au sens large, de la reproduction et la contraception à la prévention des violences sexuelles, en passant par la prévention et prise en charge des MST et des troubles sexuels. Une session a été consacrée à ce sujet dans le cadre des entretiens de Bichat 2017.

La prévention de la transmission des IST est un des volets de ce vaste programme de santé sexuelle.

Une approche globaleLa santé sexuelle se définit comme un état de bien-être physique, émotionnel, mental et social en matière de sexualité. Cette approche globale est désormais celle de la stratégie globale d’amélioration et de promotion de la santé sexuelle des Français,

définie par Marisol Touraine en mars 2017. La mise en œuvre de cette stratégie mobilisera de nombreux dispositifs et acteurs en charge de promouvoir l’éducation à la sexualité, améliorer le parcours de santé en matière d’

infections sexuellement transmissibles (dont le

VIH) ainsi que la santé reproductive. Elle inclura également un volet prévention et prise en charge des

troubles sexuels et la prévention des

violences sexuelles.Des offres diverses et coordonnéesLa stratégie nationale de santé sexuelle 2017-2030 a été élaborée en concertation avec l’ensemble des parties prenantes, cette stratégie s’appuie entre autres sur l’

Avis suivi de recommandations sur la prévention et la prise en charge des IST chez les adolescents et les jeunes adultes, adopté par le CNS le 19 janvier 2017, ainsi que sur les 

recommandations du Haut Conseil de la santé publique.Consulté sur le contenu du projet de stratégie en amont de sa publication, le CNS a également communiqué ses remarques sur le document dans son 

Avis sur le projet de stratégie nationale de santé sexuelle, adopté le 27 février 2017. Le Conseil se félicite de la large prise en compte dans le document final des remarques exprimées.Le comité de pilotage de cette stratégie, placé sous la présidence du Professeur Patrick Yeni, assurera en étroite collaboration avec la Direction générale de la santé la mise en œuvre de ses orientations et le suivi de son déploiement.Des acteurs concernés et impliquésLa stratégie sera possible grâce à l’intervention  de différents spécialistes mais aussi de médecins de ville qui auront un rôle crucial dans la prévention et la prise en charge de tous les problèmes touchant la santé sexuelle. Le but : améliorer la santé des individus, des couples et des familles. D’ailleurs, la Direction Générale de la Santé, au travers du comité de pilotage présidé par le Pr Yeni, a préparé des documents d’information à l’intention des médecins généralistes.Par ailleurs, différentes structures comme les centres de santé et les centres de planning familial ou encore les centres de dépistage du VIH et autres IST seront de la partie.Enfin, le milieu associatif sera également mobilisé, comme l’association AIDES qui affiche sa volonté ferme d’en finir avec l’épidémie de VIH à l’horizon 2030 grâce à un ensemble d’actions réalistes et réalisables. Entre autres, les programmes de prévention adressés aux populations à risque comme les hommes ayant des relations sexuelles avec les hommes, mais aussi les hétérosexuels, la promotion de la prévention par le préservatif et d’autres programmes structurés pour assurer l’autonomie des personnes et l’éducation thérapeutique.Vaste programme qui sera régulièrement évalué.Click Here: Cheap Golf Drivers